La FIAC a fêté ses quarante ans il y a quelques jours au Grand Palais. Protéiforme, en intérieur, hors les murs, française, internationale…, retour en images sur l'évènement.
Aï Weiwei, Iron tree, galerie Neugerriemschneider
Aï Weiwei propose ici une réinterprétation d'une série datant de 2009 appelée Tree, 12 arbres constitués de fragments de bois récupérés dans les régions montagneuses du sud de la Chine. Ici avec Iron Tree, il pousse plus loin l'idée de l'arbre artificiel, chaque pièce initialement en bois ayant été remplacée par 99 pièces en métal assemblées de façon très visible.
Aï Weiwei propose ici une réinterprétation d'une série datant de 2009 appelée Tree, 12 arbres constitués de fragments de bois récupérés dans les régions montagneuses du sud de la Chine. Ici avec Iron Tree, il pousse plus loin l'idée de l'arbre artificiel, chaque pièce initialement en bois ayant été remplacée par 99 pièces en métal assemblées de façon très visible.
Charles Fréger, Cerbul, de la série Wilder Mann, galerie Gabrielle Maubrie
Charles Fréger, Babugeri, de la série Wilder Mann, galerie Gabrielle Maubrie
On ne présente plus les photos de Charles Fréger et sa remarquable série Wilder Mann, inventaire non-exhaustif de "l'Europe tribale". Tous ces costumes proviennent de traditions se rapportant uniquement à l'hiver, évoquent la peur de la mort et l'espoir du printemps. Les deux photos ci-dessus illustrent l'une des nuances présentes dans ces portraits : la position courbée est dévolue à l'animal tandis que l'homme se tient droit comme un i.
Joseph Havel, Tell it to the forest fire, galerie Gabrielle Maubrie
Toujours chez Gabrielle Maubrie, plusieurs pièces de Joseph Havel faites à partir d'étiquettes de soie brodées. Tell it to the forest fire apparait comme une lance à incendie minutieusement enroulée dans la boîte qui la contient, attendant le prochain désastre. Mais imaginons que la boîte s'ouvre et c'est un déluge de flammèches de soie qui s'abat.
Toujours chez Gabrielle Maubrie, plusieurs pièces de Joseph Havel faites à partir d'étiquettes de soie brodées. Tell it to the forest fire apparait comme une lance à incendie minutieusement enroulée dans la boîte qui la contient, attendant le prochain désastre. Mais imaginons que la boîte s'ouvre et c'est un déluge de flammèches de soie qui s'abat.
Théo Mercier, La possession du monde n'est pas ma priorité, galerie Gabrielle Maubrie
Théo Mercier propose au travers de ce qui pourrait passer pour une collection de minéraux une réflexion sur l'aquarium. Il s'agit en effet d'éléments de décor pour aquariophiles, Théo Mercier en possédant environ 400 exemplaires collectés au fil de ses voyages. Pour lui, l'aquarium tient du musée, il met en scène un fragment de rivière ou d'océan dans un lieu privé, confiné, telle une chambre ou un salon. L'une des exigences de l'aquarium est que tout soit visible, à l'opposé de la scène naturelle à laquelle il fait écho. L'imitaion doit être parfaite mais en s'accommodant des exigences du spectacle.
Théo Mercier propose au travers de ce qui pourrait passer pour une collection de minéraux une réflexion sur l'aquarium. Il s'agit en effet d'éléments de décor pour aquariophiles, Théo Mercier en possédant environ 400 exemplaires collectés au fil de ses voyages. Pour lui, l'aquarium tient du musée, il met en scène un fragment de rivière ou d'océan dans un lieu privé, confiné, telle une chambre ou un salon. L'une des exigences de l'aquarium est que tout soit visible, à l'opposé de la scène naturelle à laquelle il fait écho. L'imitaion doit être parfaite mais en s'accommodant des exigences du spectacle.
Georgia Russell, Etude d'un cerisier en hiver 1, galerie Karsten Greve Paris
Georgia Russell, Mountain George (détail), galerie Karsten Greve Paris
La galerie Karsten Greve présente les magnifique abstractions découpées de Georgia Russell, où la souplesse du papier devient le bruissement du vent dans la végétation, dans les branches d'un cerisier ou les herbes hautes de la montagne George. S'y invitent les reflets de la verrière du Grand Palais.
La galerie Karsten Greve présente les magnifique abstractions découpées de Georgia Russell, où la souplesse du papier devient le bruissement du vent dans la végétation, dans les branches d'un cerisier ou les herbes hautes de la montagne George. S'y invitent les reflets de la verrière du Grand Palais.
Katrin Sigurdardottir, Unbuilt 6. The residence of Hallur Hallsson, dentist,
Bergstadarstraeti 73, Reykjavik, galerie Meessen de Clercq Bruxelles
Elle a représenté cette année l'Islande à la biennale de Venise en superposant à l'intérieur d'une ancienne laverie attenante au palais Zenobio un sol carrelé d'inspiration 18e siècle selon un plan totalement différent. Son travail parle d'espaces intérieur et extérieur, d'architectures construites puis détruites puis reconstruites à partir de leur propres ruines.
Elle a représenté cette année l'Islande à la biennale de Venise en superposant à l'intérieur d'une ancienne laverie attenante au palais Zenobio un sol carrelé d'inspiration 18e siècle selon un plan totalement différent. Son travail parle d'espaces intérieur et extérieur, d'architectures construites puis détruites puis reconstruites à partir de leur propres ruines.
Kibong Rhee, Place without memory, Kukje Gallery Séoul
L'eau est l'élément central de la peinture de Kibong Rhee. Avec une technique proche de l'aquarelle mais sur plusieurs couches de plexiglas, il donne à ses paysages cet aspect brumeux et cette incroyable profondeur où le regard se perd dans l'arrière plan.
L'eau est l'élément central de la peinture de Kibong Rhee. Avec une technique proche de l'aquarelle mais sur plusieurs couches de plexiglas, il donne à ses paysages cet aspect brumeux et cette incroyable profondeur où le regard se perd dans l'arrière plan.
Fantasy s'inscrit dans une longue série d'objets déconnectés de leur contexte et associés à un mot fait de néon blanc. Un titre ? une injonction ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire