Soleil froid…

Première rétrospective sur le sol français pour l'artiste argentin Julio Le Parc, après une proposition en 1972 du Musée d'art Moderne de Paris qu'il refusera, l'ayant perdue à pile ou face ! A 84 ans, le précurseur de l'art cinétique et fondateur du GRAV (groupe de recherche d'art visuel) n'en est pas moins ultra contemporain, questionnant sans cesse le rapport entre l’œuvre d'art et le spectateur. La scénographie du Palais de Tokyo propose une douce déambulation entre obscurité et lumière, une lumière qui ondule, plane, transperce, balaye, caresse, hypnotise… Issues de mécanismes simples et poétiques, les parcelles lumineuse défilent, l’œil s'habitue à la pénombre et on se plait à rêver que le soleil, le vrai, ne se lèvera plus jamais.

Jusqu'au 13 mai 2013 au Palais de Tokyo.
http://www.palaisdetokyo.com

Images et montage : Géraldine Briquet. Musique : Oneohtrix Point Never